Depuis maintenant dimanche je suis prisonnière de l’Auvergne. Rien de bien grave en l’occurrence, cela détient même un petit côté savoureux…A certain moment…Pour tuer le temps, je regarde des DVD, cela change de peu mes habitudes il faut l’avouer…Pourtant ici quelques chose change tout. Une fois CE film fini je me sens bizarre, comme soulevée malgré moi au dessus de ma vie.

Le lit est dur, ferme, …Et c’est agréable… La couette est douce, et, à la différence d’hier Marina, avec qui je partage le lit, ne monopolise pas tout le drap de dessous… Cela rend l’instant plus délectable…

Je suis sur le ventre, la tête pleine d’images, d’une boite rouillée, d’un album plein de photos maton ratées, de cailloux plat pour le ricochés, d’homme au squelette de verre, de vidéo cassette pleines de choses diverses… Et d’elle, petite femme aux airs innocents… Amélie…

Certains reconnaitrons le film ici cité… (^^)

Je tourne, retourne, m’enroule dans le draps et la couette si douce… C’est moi maintenant la voleuse de couverture… Je n’arrive pas à trouver le sommeil… Et je déteste ça.

Alors, je laisse mon esprit partir, loin, si loin que je ne le suit même plus.

Mes mains se posent sur le mur à ma tête. La tapisserie est froide, ça me fait du bien, mon esprit se calme.

Mes mains se rapprochent jusqu'à se toucher. Mon pouce effleure mon index. Un frison parcours tout mon corps, de la nuque jusqu’au bout de mes pieds. Comme si cette caresse infime vienne d’une personne inconnue à mon corps.

Je me surprends à penser à un homme. Un homme de vingt ans environ. Brun, bien entendu… Les yeux clairs… Les cheveux un peu long … Il me plait.

Mon esprit divague. J’ai envie de lui ? Sans nuls doutes... mais je n’arrive pas à pousser mon esprit jusqu'à ça.Jusqu'a parvenir à mes fins dans ma tête.
Une chose me bloque.
Je retourne mon histoire dans tout les sens, cherche une issue.

Et n’en trouve aucunes.

Dépitée.

Mes doigts continuent de se toucher sur le mur à ma tête… J’aime sentir l’ongle de mon pouce contre la peau de chacun de mes doits.
Mes pieds dépassent du matelas… La lumière des réverbères passe à travers le haut des volets en persiennes.

Mes mains délaissent la tapisserie froide pour toucher mes cheveux.
Mes longs cheveux raides et si fins…
Besoin d’un contact, d’une présence forte, et masculine, donc autre que celle de Marina….
Plusieurs noms me viennent à l’esprit.
Je ne les étalerais pas ici, de peur de ne pas paraître crédible vis-à-vis de certaines personnes… Ca leur ferait peut être plaisir au contraire, mais je ne suis pas prête à faire cet essais … Je suis un peu lâche parfois… Aller savoir ce qui se passe en moi…

Je me sens si seule, et en même temps si complète en moi-même.

J’ai besoin de me sentir protégée, protégée contre moi-même, pour me détacher d’Eros (nom psychologique de l’amour passionnel) …De trouver cet amour. Cet amour unique. Celui dont tout le monde rêve.
Quoi, vous n’en rêvez pas vous ?
… Menteurs.

Cette barrière dans mon songe, avec cet homme me plonge dans une colère noire. Je m’en veux tellement de ne pas avoir réussit à tenir les rênes de mon coeur au moment souhaitables !
C’est peut être ça qui me limite dans mes envies rêvées…
Qu’elle horreur…

Mardi ma tante à acheté « Psychologie » un magazin que j’aime beaucoups lire.Un titre à justement attiré mon attention.

L’amour passion.

Flash. Pour moi.

La quasi totalité du bouquin était consacré à cette forme d’amour passionel, si complexe.

Je le veux ce bouquin, je vais lui chiper et le garder sur moi jusqu'à la fin de ma vie, pour ne jamais replonger dans se tourbillon infernal qu’est l’amour passsionnel.

Bref, le tour de France continu, samedi je part pour la Bretagne, et peut etre meme que dans deux semaines, j’irai voir ma grand mere et la famille de mon pere dans le Loire-Et-Chere.
puis retour au bercail

Enfin.

Bises .

La meduse ^^